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Gabor Szilasi
Montréal, Qc

 

Expositions

Marsoui
Différents endroits

Gabor Szilasi
Montréal, Qc
Portraits marsois, résidence - été 2010.

Pour cette première édition des Rencontres internationales de la photographie en GaspÉsie, je souhaitais à tout prix inviter Gabor Szilasi. L’idÉe de dÉpart Était bien sÛr de prÉsenter son travail. Cependant, mon plus grand souhait Était que cette exposition soit le fruit de sa prÉsence en GaspÉsie.

 

La photographie de Gabor Szilasi se nourrit du territoire, des gens et des lieux où ils vivent. Tel un anthropologue, il documente la vie et le quotidien des gens. Ainsi, il laisse des traces en saisissant l’instantanéité des lieux et des gens qui habitent un territoire. Portraits marsois est l’aboutissement d’une série de rencontres tenues au cours d’une semaine, en juin 2010, dans un petit village de 300 habitants, Marsoui. Merci à vous, Gabor Szilasi, pour votre humanité et votre générosité. Merci également à vous, gens de Marsoui, pour votre précieuse collaboration, votre gentillesse et votre accueil.

 

Claude Goulet
Directeur général et artistique
Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie

 

Autres photographies

   

 

Gabor Szilasi est né à Budapest, en Hongrie, en 1928.

Photographe documentariste, il est reconnu pour sa vision humanitaire. Sa fascination pour la vie
quotidienne l’amène à rechercher des images qui trahissent la présence humaine, qu’il s’agisse de
portraits, de scènes d’intérieur, d’architecture régionale ou de paysages urbains.

 

Principalement autodidacte, Gabor Szilasi s’initie à la photographie en Hongrie, en 1952, lorsqu’il achète son premier appareil, un modèle Zorkij. En 1956, il documente la révolution hongroise
à Budapest et, peu de temps après, fuit le pays pour finalement immigrer au Canada en 1957. À
compter de 1959 et jusqu’en 1971, il travaille comme photographe pour l’Office du film du Québec
de l’époque, couvrant un vaste éventail de sujets, y compris l’Expo 67. Durant toutes ces années,
il acquiert une grande expérience technique et pratique; ses affectations nombreuses et variées l’amènent à voyager partout au Québec. Le photographe Sam Tata l’initie à l’œuvre du photographe français Henri Cartier-Bresson et l’encourage à délaisser la photographie artistique pour se consacrer au documentaire social. En 1966, en suivant un cours à l’Institut Thomas More, l’artiste découvre la
tradition documentaire américaine incarnée par Paul Strand et Walker Evans. En parallèle avec sa
carrière en photographie
, M. Szilasi est un professeur dévoué : il enseigne au Cégep du Vieux-Montréal de 1971 à 1980 et à l’Université Concordia de 1980 à 1995.

 

Les œuvres personnelles de Gabor Szilasi dans les années 1960 comprennent un riche amalgame de scènes photographiées dans les rues de Montréal, de portraits d’amis et de parents ainsi que d’images prises à divers vernissages. Dans les années 1970, l’artiste entreprend une longue série de projets documentant la vie dans les campagnes québécoises et les changements culturels qui s’amorcent. Il s’intéresse d’abord à l’Isle-aux-Coudres et à la région de Charlevoix, puis à la région de Lotbinière, ainsi qu’à l’Abitibi-Témiscamingue et au Saguenay–Lac-Saint-Jean entre 1976 et 1979. Au cours de cette période, l’artiste utilise principalement une chambre photographique et s’intéresse exclusivement aux scènes de rue et aux intérieurs de bâtiments résidentiels et commerciaux. De 1977 à 1979, il réalise également une série de photographies documentaires dépeignant les façades de magasins, le chaos des enseignes et les immeubles commerciaux de la rue Sainte-Catherine. Ce projet l’amène d’ailleurs
à créer, en 1980 et 1981, une série de panoramas des rues de Montréal au moyen d’un appareil
panoramique. La fascination de l’artiste pour les enseignes et les panneaux publicitaires de la ville lui
inspire également la série Lux (1982-1984), dans laquelle il recourt à la couleur pour représenter uniquement des enseignes lumineuses. À compter de 1980, Gabor Szilasi travaille surtout à l’étranger et entreprend des projets en Hongrie, en Italie, en Pologne et en France. C’est donc en 1980 qu’il
retourne pour la première fois en Hongrie. Il s’y rendra de nouveau, en 1994 et en 1995, expressément pour photographier la ville ainsi que les endroits et les gens qu’il y a connus.

Source : Musée canadien de la photographie contemporaine, exposition L’éloquence du quotidien,
du 9 octobre 2009 au 17 janvier 2010. Avec l’aimable autorisation du Musée canadien de la
photographie contemporaine.

 

 

  Photos : Gabor Szilasi
Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie.
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